Le calvaire des victimes devant les juridictions centrafricaines
La prise en charge quasidifficile des enfants victimes de conflits armes
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En RCA, deux enfants sur trois ont besoin d'une assistance immédiate, alors que la crise qui a laissé des milliers d'enfants sous le contrôle de groupes armés et des milliers d'autres victimes de violences sexuelles continue de s'aggraver. Les enfants centrafricains ont besoin de sécurité et de lieux où ils sont censés trouver protection et soutien, comme les écoles et les hôpitaux. Les lieux de culte sont de plus en plus attaqués par les groupes armés qui contrôlent et terrorisent les quatre coins du pays. La persistance de ces violations fait cependant prendre conscience des lac...
En RCA, deux enfants sur trois ont besoin d'une assistance immédiate, alors que la crise qui a laissé des milliers d'enfants sous le contrôle de groupes armés et des milliers d'autres victimes de violences sexuelles continue de s'aggraver. Les enfants centrafricains ont besoin de sécurité et de lieux où ils sont censés trouver protection et soutien, comme les écoles et les hôpitaux. Les lieux de culte sont de plus en plus attaqués par les groupes armés qui contrôlent et terrorisent les quatre coins du pays. La persistance de ces violations fait cependant prendre conscience des lacunes normatives et appelle à une redéfinition de l'objectif de protection.Le recrutement et l'utilisation d'enfants par les forces et groupes armés reste la violation la plus fréquente des droits de l'enfant en RCA, représentant 584 cas sur un total de 792 cas de violations graves confirmées et documentées en 2020 par la Minusca. La condamnation de Thomas Lubanga Dylo par la Cour pénale internationale le 14 mars 2012 pour le recrutement et l'utilisation d'enfants soldats marque la fin d'un déni de justice.
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