A la question " que veulent les camerounais au concert des Nations Unies ? ", l'UPC et Ruben Um Nyobe de répondre : " La réunification des deux Camerouns et l'indépendance immédiate ". Or, le BDC et Louis Paul Aujoulat de répliquer : " l'indépendance, mais progressive ; et au sujet de la réunification, la question doit être posée aux puissances métropolitaines : la France et l'Angleterre, puis demander aux populations quelle puissance tutrice choisir ". Ainsi, Le Cameroun indépendant : Une moisson coloniale est un diagnostique à l'observation des paradoxes de nos indépendances et une vision à même de donner un nouvel élan ; favorable à une prise profonde et globale de conscience au profit d'un Cameroun nouveau. Un Cameroun prêt à reconnaître l'évidence de son ritualisme, de son messianisme et de son immobilisme facteurs réels de son non développement. Le Cameroun indépendant : Une moisson coloniale est une histoire, mais une histoire globale sans doute au service de la recherche de la vérité ; une vérité cosmologique. Qui offre plus de lisibilité en faveur de la construction d'un Cameroun fort et indivisible, facteur idoine d'une paix durable et d'un développement infini.