Le remarquable manque de recherches en sciences de gestion sur les pays en voie de développement, constitue l'une des limites les plus apparentes de la littérature à expliquer l'activité du capital-investissement au Liban. Celle-ci remonte à la fin des années 90, suite aux résultats spectaculaires réalisés dans les pays occidentaux. De ce point de vue, il suscite de nombreuses interrogations d'ordre théorique, la question de l'association de l'interaction capital-investisseur/dirigeant à un financement créateur de valeur, s'imposant comme la plus prégnante et la plus riche conceptuellement. Cet éclairage théorique de la relation capital-investissement, à la lumière des développements théoriques occidentaux, révèle les solutions pratiques et variées, qui sur une base quotidienne, sont apportées à la problématique de l'évolution nationale de cette industrie étudiée dans son intégrité. Le questionnement de 14 firmes financées n'a en aucun cas été dans l'objectif de remettre en cause la fiabilité des données collectées auprès des 7 organismes de capital-investissement, mais simplement d'analyser les spécificités des firmes financées, d'évaluer leur perception de l'apport partenarial.