La communication est une science très peu transmise lors de la formation des médecins généralistes. Ces concepts prennent tout leur sens lorsque le médecin et le patient ne partagent pas une langue commune, pouvant amener à des malentendus influant sur la qualité des soins, et ayant un impact sur les droits des patients. Dans les interactions entre les médecins chinois et les patients camerounais, nous avons relevé des quiproquos pendant les consultations. Leur détection pouvant se faire à plusieurs niveaux (phonique, linguistique, sémantique...) La collecte des données s'est faite à l'hôpital chinois de Koumassi, situé à la Rue des manguiers, bali-Douala au Cameroun. Après une étude descriptive à visée transversale, il ressort de nos analyses qu'un quiproquo peut entraîner des conséquences fatales. Il sera donc judicieux de faire recours aux spécialistes de la langue française pour aider les médecins chinois d'une part, et les patients camerounais d'autre part afin que les entretiens se passent sans malentendus.