Cette ébauche propose des pistes réflexives pour une restauration de « l'être-blessé », « l'être-aliéné » ou « l'être-oublié ». Puisqu'aujourd'hui, plus que jamais, il y a l'instrumentalisation de l'existence au profit de la matérialité, l'expression de l'absurdité du destin et l'anarchie justifiée. Bien que l'humain se comprenne dans une trilogie chair-société-économie, son existence est quasiment instrumentalisée et obnubilée de toute considération. L'homme réel, objectif et corporel est dépouillé de son essence, il est donc aliéné. L'économie, la sphère étatique, la religion et, parfois la science, sont utilisées comme instruments d'oppression. Devenu hors de lui-même, l'homme se trouve étranger en lui-même. C'est donc le facteur événementiel d'une aliénation subie, et d'un désenchantement voulu.Ainsi, l'émancipation effective du « je » oublié se situe dans la réhabilitation de la vie, alors oubliée par la société du mépris. Il est donc important de décentrer le Cogito blessé pour l'ouvrir à son monde. La vie comme base de l'édifice existentielle de l'homme se phénoménalise dans un corps vécu et dans un espace émancipé.