En Écosse, au Pays basque, en Catalogne ou au Québec, des voix s'élèvent pour dénoncer l'État-nation. Refusant la domination de la culture majoritaire - britannique, castillane et anglophone -, les nations minoritaires appellent à la constitution de véritables États multinationaux.
Longtemps jugé comme une chimère de la philosophie, le XXI e siècle serait-il alors sur le point de concrétiser une véritable union juridique et politique de peuples ? Le fédéralisme multinational, désormais central dans les discours des peuples premiers et des nations en quête de reconnaissance de leur identité, offre effectivement un véritable champ d'expérimentation pour la Belgique, le Canada, l'Espagne, l'Italie, la Suisse, la Russie et tant d'autres pays en Europe de l'Est et en Afrique.
Toutefois, ce projet révèle aussi une ambition exceptionnelle. Celle d'abord de la stabilité politique dans des sociétés cosmopolites et multiculturelles souvent déchirées par les clivages linguistiques, ethniques ou religieux. Celle ensuite d'un pacte entre nations transcendant les théories de l'État et du fédéralisme jusque-là structurées autour du principe d'unité culturelle.
Longtemps jugé comme une chimère de la philosophie, le XXI e siècle serait-il alors sur le point de concrétiser une véritable union juridique et politique de peuples ? Le fédéralisme multinational, désormais central dans les discours des peuples premiers et des nations en quête de reconnaissance de leur identité, offre effectivement un véritable champ d'expérimentation pour la Belgique, le Canada, l'Espagne, l'Italie, la Suisse, la Russie et tant d'autres pays en Europe de l'Est et en Afrique.
Toutefois, ce projet révèle aussi une ambition exceptionnelle. Celle d'abord de la stabilité politique dans des sociétés cosmopolites et multiculturelles souvent déchirées par les clivages linguistiques, ethniques ou religieux. Celle ensuite d'un pacte entre nations transcendant les théories de l'État et du fédéralisme jusque-là structurées autour du principe d'unité culturelle.