Au coeur du droit positif béninois, le consentement s'impose comme le pilier juridique privilégié pour légitimer le traitement des données à caractère personnel. Consacré par le livre V du code du numérique au Bénin et d'autres instruments juridiques internationaux comme régionaux, le consentement représente la pierre angulaire de l'autodétermination informationnelle qui est reconnue à la manifestation de la volonté de la personne concernée. Face à l'absence de maitrise intellectuelle de ces outils par les usagers et au consentement machinal au traitement des données personnelles, il y a lieu de se demander si le consentement, s'illustre comme une réalité formelle, ou une illusion pratique au regard des enjeux du numérique?