Cet ouvrage explore les critiques du donné dans le néokantisme et la phénoménologie allemands. Il révèle la portée considérable de ces critiques, qui impliquent en même temps une controverse avec le positivisme de la fin du XIXème siècle et un dialogue substantiel avec l'Esthétique transcendantale de Kant. En posant les questions de la sensation et de la perception, la présente monographie permet de ménager un accès privilégié aux enjeux fondamentaux de la philosophie austro-allemande au tournant du XXème siècle.
Lorsqu'il est question du donné ou des critiques du donné dans le discours philosophique contemporain, et cela arrive souvent dans les débats sur la perception en philosophie de l'esprit, c'est toujours à la controverse analytique autour du « mythe du donné » que l'on fait référence - controverse, qui a vu le jour en 1956, lorsque le philosophe américain Wilfrid Sellars publie Empirisme et philosophie de l'esprit. Or, il est intéressant d'observer que la critique sellarsienne du « mythe du donné » a été préfigurée, en un sens partiel mais important, par les objections que les néokantiens et les phénoménologues ont adressées à la notion de donné au tournant du XXesiècle. La présente monographie comble cette lacune béante de l'historiographie classique, qui a jusqu'ici accordé peu d'attention à la constance de cette critique dans toutes les philosophies marquées par l'héritage de Kant.
Lorsqu'il est question du donné ou des critiques du donné dans le discours philosophique contemporain, et cela arrive souvent dans les débats sur la perception en philosophie de l'esprit, c'est toujours à la controverse analytique autour du « mythe du donné » que l'on fait référence - controverse, qui a vu le jour en 1956, lorsque le philosophe américain Wilfrid Sellars publie Empirisme et philosophie de l'esprit. Or, il est intéressant d'observer que la critique sellarsienne du « mythe du donné » a été préfigurée, en un sens partiel mais important, par les objections que les néokantiens et les phénoménologues ont adressées à la notion de donné au tournant du XXesiècle. La présente monographie comble cette lacune béante de l'historiographie classique, qui a jusqu'ici accordé peu d'attention à la constance de cette critique dans toutes les philosophies marquées par l'héritage de Kant.