Les gènes à homéoboîte sont des facteurs essentiels du développement des animaux. La découverte en 1989 du premier gène à homéoboîte chez les plantes a ouvert la voie à l'analyse des bases moléculaires du développement des plantes. Ce manuscrit présente les différentes fonctions et interactions des gènes à homéoboîte de la famille KNOX dans le développement des plantes, en lien avec le fonctionnement du méristème apical caulinaire. Cette thèse effectuée entre 1999 et 2002 illustre certaines des approches conduites alors pour élucider le contrôle génétique de la morphogenèse des plantes, notamment via l'analyse de plantes mutantes ou surexprimant les gènes KNOX.