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Le premier contact entre le français et les populations du Sénégal, se fît dans la douleur. Cela se passa à Saint-Louis, au nord du pays, et ouvrît les portes de l'Afrique à la colonisation française. Avec les indépendances la France se retira, mais laissa le français comme legs culturel, en convaincant les dirigeants africains d'en faire la langue d'enseignement. Aujourd'hui, l'imaginaire des enfants a du mal à se libérer et leurs émotions à s'exprimer dans cette langue autant valorisante qu'humiliante. A peine parlée à l'école et nullement en société, le français est, tout de même, la langue…mehr

Produktbeschreibung
Le premier contact entre le français et les populations du Sénégal, se fît dans la douleur. Cela se passa à Saint-Louis, au nord du pays, et ouvrît les portes de l'Afrique à la colonisation française. Avec les indépendances la France se retira, mais laissa le français comme legs culturel, en convaincant les dirigeants africains d'en faire la langue d'enseignement. Aujourd'hui, l'imaginaire des enfants a du mal à se libérer et leurs émotions à s'exprimer dans cette langue autant valorisante qu'humiliante. A peine parlée à l'école et nullement en société, le français est, tout de même, la langue de promotion sociale, même si l'échec scolaire, survenant dès 10 ans, ne laisse qu'à un maigre 8% d'élèves la chance d'arriver à l'enseignement supérieur. Des raisons linguistiques et pédagogiques ont déjà été avancées pour tenter d'expliquer ces échecs. Cet essai vient apporter une autre dimension, celle des représentations sociales que nourrissent toutes les franges de la population vis-à-vis du français, se reproduisant de génération en génération, et leur impact sur le rapport à l'école et au Savoir. Une plongée entre analyse socio-anthropologique et anecdotes populaires amusantes !
Autorenporträt
Jeune footballeur professionnel à Courtrai, en Belgique flamande, entre 1989 et 1992, je poursuis la carrière en France, par attrait de la langue. Après 14 années de carrière en Europe,retour au Sénégal en 2003, où je développe le concept d'éducation par le sport avec mon association ASSCAN, et parallèlement un cursus Sociologie pour un Doctorat.