Pour les investisseurs occidentaux qui cherchaient à faire des affaires dans les pays en développement dans les années 1970 et 1980, il y avait la logique du "tiers-monde" qui imprégnait une grande partie de la pensée des entrepreneurs assez courageux pour se lancer dans l'aventure. En d'autres termes, les facteurs de risque étaient généralement pris en compte, mais beaucoup de ces facteurs étaient souvent fondés sur des jugements de valeur individuels et des preuves anecdotiques plutôt que sur des données de marché rigoureuses. Toutefois, à mesure que la mondialisation a accru l'intérêt pour les investissements dans les pays en développement vers les années 1990 et 2000, il est devenu évident que les anciennes hypothèses sur le "tiers monde" ne pouvaient plus tenir sans être étayées par des preuves empiriques. Cet ouvrage met en lumière l'intervention judiciaire sur le marché au cours d'une période donnée. Il rassemble des données sur l'exercice d'équilibre auquel s'est livré le Tribunal en statuant sur l'inexécution des contrats tout en maintenant la centralité des forces du marché en tant qu'arbitre ultime du commerce. Il donne un aperçu des limites du marché libre dans une économie émergente.