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Une interrogation traverse l'étude de ces vingt-neuf années d'histoire. Y'a-t-il une logique intrinsèque aux options de la politique subsaharienne du Maroc ? En réalité, de 1956 à 1984, la politique subsaharienne du Maroc est presqu'entièrement soumise aux vicissitudes de ses revendications territoriales. Les gouvernements marocains successifs ont cherché, au sud du Sahara, de simples soutiens à ce type de revendication. La politique subsaharienne du Maroc, au sens d'une politique idéologiquement cohérente et constante dans la durée, n'existe pas. Souvent nous n'assistons qu'à des choix de…mehr

Produktbeschreibung
Une interrogation traverse l'étude de ces vingt-neuf années d'histoire. Y'a-t-il une logique intrinsèque aux options de la politique subsaharienne du Maroc ? En réalité, de 1956 à 1984, la politique subsaharienne du Maroc est presqu'entièrement soumise aux vicissitudes de ses revendications territoriales. Les gouvernements marocains successifs ont cherché, au sud du Sahara, de simples soutiens à ce type de revendication. La politique subsaharienne du Maroc, au sens d'une politique idéologiquement cohérente et constante dans la durée, n'existe pas. Souvent nous n'assistons qu'à des choix de nature conjoncturelle. En revanche, la cohérence existe au niveau de la fin recherchée : la quête de la puissance régionale par la « réintégration », dans le giron de la « mère-patrie », d'abord de la Mauritanie jusqu'au début des années 70, puis du Sahara Occidental. Dans ce contexte, aucun pays subsaharien ne saurait prétendre à l'alliance avec le Maroc sans soutenir ses revendications territoriales. Les idéologies dites « modérées » ou « progressistes » sont suspendues à ce type de revendications. Le rayonnement du royaume, la puissance et la légitimité de son monarque en dépendent.
Autorenporträt
Nicodème Bugwabari est né en 1956 en commune de Rango au Nord du Burundi. Titulaire d'un doctorat d'histoire et d'un DEA de Sociologie politique obtenus à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne en 1997, il enseigne au Département d'Histoire et Patrimoine de l'Université du Burundi depuis 26 ans et au Département de Socio-anthropologie.