La fin du XXe siècle et le début du XXIe sonnent le glas d'une planète qui fait face à une crise environnementale sans précédant. Effet de mode ou réale politique, la gouvernance environnementale mondiale, qui s'inscrit aujourd'hui dans une logique de gestion rationnelle et durable de l'environnement inspire plusieurs pays africains, dont le Gabon. Suivant une posture éthique, l'auteur s'interroge sur la faisabilité d'un « Gabon vert », sachant que l'état des lieux et les indicateurs environnementaux suscitent toujours des sérieuses inquiétudes. Ces inquiétudes qui sont le reflet d'une mal gouvernance historique n'ont pu être dissipées par des solutions juridiques, économiques ou politiques, puisque la qualité reconnue du cadre législatif et institutionnel gabonais, ainsi que les pratiques humaines contrastent avec une gestion escomptée de l'environnement. Face à un tel contraste, l'auteur considère, non seulement, l'éthique environnementale comme un ultime recours, mais aussi, comme un organon de bonne gouvernance environnementale et de réalisation d'un « Gabon vert ». Il s'inscrit ainsi dans la logique des organismes internationaux, notamment de l'UNESCO, pour qui, à côté des mé