« Les Brésiliens sont des citoyens qui se concentrent sur ce qui les affecte directement, comme la peur d'être agressé, mais ils ne voient pas - ou ne veulent pas voir - la corruption comme un délit d'une profonde gravité pour la société. » Nucci. En 2013, des manifestations publiques ont eu lieu dans tout le pays, une étape importante provoquée par les mouvements sociaux contre les scandales de corruption politique, tels que l'affaire Mensalão. Les protestations ont porté sur des revendications dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement et des transports. Les Dix mesures contre la corruption ont été formulées par le ministère public fédéral dans le but de réduire la corruption au Brésil. Elles ont été présentées au Congrès national sous la forme du projet de loi 4.850/2016, pour lequel la campagne a recueilli plus de 2 millions de signatures. Le document a été controversé parce qu'il proposait des restrictions aux garanties constitutionnelles. Cet article commente le soi-disant « Paquet anti-corruption » et ses effets sur le système pénal et de procédure pénale, les raisons invoquées par les procureurs fédéraux dans leur quête déclarée de proposer des améliorations dans la dynamique sociale et politico-administrative du Brésil, ainsi que des solutions dans la lutte contre la corruption, par opposition aux arguments des avocats pénalistes.