Les rebellions dans le monde sont innombrables. En Afrique, elles sont particulièrement systémiques et dénotent d'une singularité à la dimension de la cruauté des différents chefs rebelles, assimilés la plupart du temps à des seigneurs de guerre.Ainsi, on peut sur l'étendue du continent, du nord au sud, de l'est à l'ouest en passant par le centre énumérer autant de conflits armés nés des vagues de protestations issues d'une démocratie mal ajustée que de rebellions sans langue de bois. Qui opposent dans une crise fratricide des antagonistes d'un même pays aux intérêts divergents qui se moquent à tout point de vue d'une population qu'ils prennent entre deux feux.L'une des rebellions qui restera dans les mémoires et les annales de l'histoire contemporaine de la Côte d'Ivoire à cause de son caractère explosif et surtout ses aspects qui s'apparentent à un effet boumerang lorsque les alliés d'hier deviennent des loups les uns pour les autres. C'est ce que l'on pourrait appeler : « être le dindon de la farce ».