Il peut, au premier abord, paraître surprenant de vouloir associer l'oeuvre de Simenon aux termes de " polyphonisme romanesque " utilisé pratiquement de manière exclusive par Bakhtine dans son analyse de l'oeuvre de Dostoïevski.
Simenon est en effet connu, dans le monde entier, pour associer sa production littéraire à la forme stéréotypée du roman policier vouée, dans bien des cas, à un certain conservatisme idéologique et scriptural. L'association entre Bakhtine et Simenon contribue pourtant sur un plan théorique à faire dialoguer les thèses bakhtiniennes avec d'autres traditions littéraires, notamment l'herméneutique et l'école de Constance. Cette association permet également de donner à l'oeuvre de Simenon une nouvelle cohérence que l'on ne soupçonnait pas.
À la faveur de cette lecture bakhtinienne, Simenon sort donc de son isolement. Il se trouve ainsi inscrit dans une lignée qui, implicitement, va de Dostoïevski à Camus.
Simenon est en effet connu, dans le monde entier, pour associer sa production littéraire à la forme stéréotypée du roman policier vouée, dans bien des cas, à un certain conservatisme idéologique et scriptural. L'association entre Bakhtine et Simenon contribue pourtant sur un plan théorique à faire dialoguer les thèses bakhtiniennes avec d'autres traditions littéraires, notamment l'herméneutique et l'école de Constance. Cette association permet également de donner à l'oeuvre de Simenon une nouvelle cohérence que l'on ne soupçonnait pas.
À la faveur de cette lecture bakhtinienne, Simenon sort donc de son isolement. Il se trouve ainsi inscrit dans une lignée qui, implicitement, va de Dostoïevski à Camus.