Le Principe de la sous-traitance du Nègre a été conceptualisé progressivement. D'abord, de façon pratique, pragmatique voire routinière depuis les temps bibliques (l'épisode des fils de Noé avec la malédiction de Cham) jusqu'au Moyen-âge (les traites négrières et l'esclavage des noirs) et à l'époque moderne (le Code noir et le Siècles des Lumières). Ensuite, au XIXème siècle, cette conceptualisation de la sous-traitance du Nègre s'est faite par des procédés "mathématiques" avec le bertillonnage appelé aussi anthropométrie judiciaire et sa craniométrie. C'est un principe absolu car il n'admet aucune exception. C'est un principe universel car il ne connaît pas de limites, de frontières. C'est un principe avec un vocabulaire spécifique. Ce vocabulaire usuel sur l'Afrique et ses peuples sont caractérisés par l'utilisation de la préposition " Sous " visant à sous-évaluer la condition négrière. Ainsi, le Nègre qui est un " sous-genre " pour sa proximité simienne vit dans les " tributs ". Les peuples pays africains sont " sous-développés ". Les populations négro-africaines sont " alimentées ". Les enseignants, élèves et étudiants négro-africains sont " sous-éduqués ".