La fin de la guerre froide et l'antagonisme Est-Ouest a créé des conditions favorables à la restauration de l'autorité du Conseil de Sécurité. Mais en plus, l'on a assisté aussi au développement de la nature des conflits qui sont devenus multidimensionnels avec l'émergence de conflits « internes internationalisés ». D'autre part, avec l'influence de la politique internationale et des forces transnationales (telles les multinationales), issues tout droit de la mondialisation, la barrière entre la sphère politique interne (protégée par le principe de non-ingérence) et la sphère internationale devient difficile à distinguer . Encore faut-il signaler qu'avec les exigences humanitaires grandissantes, le concept « droit d'ingérence » a fait son entrée dans le vocabulaire des Etats dans le but de protéger une partie de la population d'un pays qui serait persécutée, les émotions fortes tendant même à crier « A bas le principe de non-ingérence ! » qui serait, selon certaines langues, dépassé. Tout le cocktail composite est le portrait de la situation qui prévaut en R.D.C depuis 1996. Ce travail cible les chercheurs et étudiants en droit, en relations internationales,...