Il existe des récits qui ne nous ouvrent aucun monde, des récits étranges qui semblent écrits pour bloquer nos capacités d'imagination ou de rêverie, des récits qui nous rabattent sans arrêt sur la lettre de ce qui est écrit. Tout le travail narratif consiste alors à éreinter chaque mot de peur qu'il n'introduise quelque profondeur symbolique, quelque référence à une expérience partagée.
Dans cet ouvrage, les profondeurs mystiques de Nerval, de Hawthorne ou d'Edgar Poe, les profondeurs autobiographiques de Céline, Leiris ou de Marechera, sont mises à l'épreuve d'une lecture critique qui traque le travail de la surface sous tous les effets de profondeur.
À travers neuf études critiques d'écrivains modernes, l'enjeu de cet essai est de proposer un nouveau point de vue théorique sur les trois instances "profondes" du récit que sont la référence, l'auteur et le style.
Dans cet ouvrage, les profondeurs mystiques de Nerval, de Hawthorne ou d'Edgar Poe, les profondeurs autobiographiques de Céline, Leiris ou de Marechera, sont mises à l'épreuve d'une lecture critique qui traque le travail de la surface sous tous les effets de profondeur.
À travers neuf études critiques d'écrivains modernes, l'enjeu de cet essai est de proposer un nouveau point de vue théorique sur les trois instances "profondes" du récit que sont la référence, l'auteur et le style.