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Cette recherche a pour but de vérifier l'hypothèse principale selon laquelle les capacités de mémoire de travail de l'enfant ont une influence sur la fréquence d'utilisation de la récupération directe du résultat en mémoire ainsi que sur son efficacité, dans la résolution de soustractions simples. Nous avons proposé à des élèves de CE2 et de CM1 de résoudre 40 soustractions simples, après avoir évalué leur niveau de mémoire de travail par une tâche d'empan de comptage ainsi qu'une tâche d'empan de lecture de lettres. Notre recherche indique que les enfants ayant des capacités élevées de…mehr

Produktbeschreibung
Cette recherche a pour but de vérifier l'hypothèse principale selon laquelle les capacités de mémoire de travail de l'enfant ont une influence sur la fréquence d'utilisation de la récupération directe du résultat en mémoire ainsi que sur son efficacité, dans la résolution de soustractions simples. Nous avons proposé à des élèves de CE2 et de CM1 de résoudre 40 soustractions simples, après avoir évalué leur niveau de mémoire de travail par une tâche d'empan de comptage ainsi qu'une tâche d'empan de lecture de lettres. Notre recherche indique que les enfants ayant des capacités élevées de mémoire de travail n'usent pas plus de la stratégie de récupération pour résoudre des soustractions simples que les enfants pourvus de moindres capacités. En revanche, leur récupération est plus rapide et leurs stratégies algorithmiques plus efficaces.
Autorenporträt
Mathilde Mignon est neuropsychologue. Elle exerce en cabinet libéral à Dijon et co-dirige le réseau de santé régional PLURADYS destiné à favoriser le parcours diagnostique des enfants souffrant de troubles des apprentissages. Elle forme également des professionnels sur les troubles spécifiques des apprentissages.