En France, près de 3 millions d'hectares de terres agricoles sont actuellement artificiellement drainées pour améliorer les conditions d'exploitation dans les zones hydromorphes. Les enjeux liés à la maîtrise de l'impact environnemental de ce type d'aménagement sont importants car la modification de la circulation de l'eau dans les zones drainées induit un risque aggravé de crues et de dégradation de la qualité de l'eau. L'objectif de ces travaux de recherche est de décrire et de hiérarchiser les processus à l'origine du ruissellement sur les parcelles artificiellement drainées, en prenant en compte non seulement les fluctuations de la nappe superficielle, mais aussi la dégradation éventuelle de la structure du sol en surface.