Le nuit de la fusillade, les migholè étaient arrivés par l'arrière de la case et avaient tiré sans sommation après avoir brisé quelques planches du mur arrière de la case. Ils avaient tiré à bout portant et étaient repartis en pensant qu'ils avaient éliminé toute la maisonnée. Leur fille, qui dormait juste à côté, n'avait presque rien entendu. Ils avaient fait usage des ndzadi qui ne produisent pas du bruit.