le lien entre le sacré et la détention politique au Maroc s'enracine dans la nature du régime politique dont la légitimité est tissée à la fois par la violence symbolique et la violence coercitive. Toute remise en question des actes du régime et son institution fondamentale, la commanderie des croyants est considérée une profanation qui mène à la détention. Cette recherche décortique le rapport entre le sacré et la profanation politique à travers des cas des détenus accusés du blasphème dans le Maroc actuel, le Maroc du Roi Mohammed VI.