Les analyses menées dans cette étude, au moyen de quelques modules de la grammaire générative, telle que la thêta-théorie ont mis en exergue le verbe. En éotilé, il est l'élément de la phrase qui n'a de fonction que celle de prédicat. Sa sous-catégorisation commande le choix de ses arguments. Il se distingue des autres constituants par sa capacité à s'affixer des éléments de la langue qui positionnent le procès sur deux pôles: l'inaccompli et l'accompli. Les morphèmes marqueurs des aspects et des modes, introduisent le verbe dans un système de dérivation, soit par antéposition, soit par postposition, soit par infixation. Cette dérivation projette le verbe d'un niveau zéro à un rang supérieur à zéro. La morphologie verbale éotilé est simple ou complexe. l'on y relève des verbes simples, des locutions verbales, des séries verbales lexicales, des séries verbales analogiques. Le verbe subit des modifications morphologiques, suivant des règles phonologiques, telle que la règle de l'harmonie d'ATR-ité, qui harmonise les voyelles du verbe et celles de l'affixe et/ou celle du sujet.