Les protestations dans le monde arabe en 2011 ont poussé le Maroc à revoir plusieurs choses, dont sa Constitution, et à avancer ses élections législatives à 2011 au lieu de 2012. Ces élections se déroulent le 25 novembre et opposent les nombreux partis politiques du Royaume. Ce sont finalement les islamistes modérés du Parti justice et développement (PJD) qui remportent les législatives marocaines dont le taux de participation s'élevait à 45,4%. De ce fait, le PJD avec sa large victoire, soit 107 sièges sur 395, dirige le gouvernement pour la première fois dans l'histoire moderne du royaume. La majorité des autres partis se sont dits prêts à collaborer au nom de la démocratie avec le Premier ministre qui sera choisi par le roi. Avec ces élections au goût de nouveauté, le Maroc estime pouvoir servir de modèle, aux autres monarchies arabes, pour apporter des réformes tout en douceur.