Depuis les années 90 du siècle dernier, dans un contexte mondial en perpétuels changements, de nouvelles tendances ont vu le jour dans les systèmes éducatifs dans de nombreuses sociétés. Dans ce cadre, le cas tunisien n'échappe pas à cette perspective où la loi d'orientation N°80 du 23 juillet 2002 s'inscrit dans la nouvelle approche par compétences selon laquelle l'élève aura une place centrale dans le processus d'enseignement-apprentissage des matières scolaires au cycle primaire. Ainsi, considérée comme matière d'importance majeure dans le développement des compétences sociales et civiques, la matière historique a eu une place primordiale dans cette nouvelle approche par compétences. En fait, la tâche de l'enseignant ne se limite pas à une simple transmission de savoirs historiques, mais au contraire, elle doit assurer les conditions d'apprentissage en vue de permettre à l'apprenant, en tant que futur citoyen, de développer ses compétences de bases en matière historique.