Convaincu que le développement d'un pays ne peut se faire qu'avec une masse critique de techniciens et de personnels qualifiés, le Niger a entrepris depuis 2011 une réforme du sous-secteur de l'enseignement technique et de la formation professionnelle visant à lui donner un souffle nouveau par la création d'un plus grand nombre d'institutions de formation aussi bien publiques que privées. Alors que jusqu'en 2010, il n'y avait pas plus d'une dizaine d'établissements publics d'enseignement technique et de formation professionnelle, on en compte aujourd'hui plus de trois cents allant des Centres de Formation aux Métiers (CFM) aux Collèges d'Enseignement Technique (CET), Centres de Formation Professionnelle et Technique (CFPT), Lycées Professionnels, Lycées d'Enseignement Technique et Instituts Universitaires de Technologie (IUT). La présente étude donne un éclairage sur cette réforme ambitieuse par laquelle le Niger compte former les cadres techniques et les personnels qualifiés correspondant aux besoins de son économie.