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Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Être (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2…mehr

Produktbeschreibung
Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Être (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol., 1951-1955). Dans son discours de réception et leçon inaugurale faite au collège de France, il revient sur les principaux domaines de prédilection dont la métaphysique de l'Etre. L'attitude préférée de Lavelle est celle de l'émerveillement. Son message, à l'égard de l'Être auquel nous participons, est celui d'un « optimisme de confiance » ; à laquelle cette leçon inaugurale fait écho.
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Autorenporträt
Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Être (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol., 1951-1955). La dialectique de Lavelle diffère de celle de Hegel en ce qu'elle est analytique : c'est l'analyse qui, dans la totalité de l'Être donnée primitivement, engendre la variété de toutes les formes particulières de l'existence. Le Tout est le soutien de toutes les opérations de la dialectique. C'est de l'Être total que part cette « genèse intérieure » du monde qu'est la philosophie. Ainsi que le montre De l'Être, la métaphysique se fonde sur une expérience privilégiée : celle de la présence de l'Être, au sein duquel s'inscrivent toutes nos démarches. Mais l'Être n'est pas l'immobilité achevée de Parménide. L'intériorité de l'Être est un acte toujours en exercice et auquel nous ne cessons de participer. L'acte est l'origine intérieure de moi-même et du monde. Ainsi, c'est sur notre participation à l'acte créateur que se fonde notre liberté. Avant Sartre, Lavelle énonce la priorité de l'existence sur l'essence : « L'existence ne nous est donnée que pour la conquête de l'essence. » Toutefois, la valeur préexiste à la liberté, c'est elle qui valorise notre existence et notre choix. L'attitude préférée de Lavelle est celle de l'émerveillement. Son message, à l'égard de l'Être auquel nous participons, est celui d'un « optimisme de confiance » ; à l'égard de nous-mêmes qui y participons, celui d'un « optimisme d'exigence ». La sainteté n'est présente à elle-même que par sa présence aux autres êtres et à Dieu.