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La révolution du 20 mars formera, sans doute, l'épisode le plus remarquable de la vie de Napoléon, déjà si féconde en événemens surnaturels. Mon intention n'a point été d'en écrire l'histoire: cette noble tâche est au-dessus de mes forces; j'ai voulu seulement mettre Napoléon en scène, et opposer ses paroles, ses actions et la vérité, aux assertions erronées de quelques historiens, aux mensonges de l'esprit de parti et aux outrages de ces écrivains de circonstance habitués à insulter, dans le malheur, ceux qu'ils ont honorés dans la prospérité. Jusqu'alors, on n'avait pu s'accorder sur les…mehr

Produktbeschreibung
La révolution du 20 mars formera, sans doute, l'épisode le plus remarquable de la vie de Napoléon, déjà si féconde en événemens surnaturels. Mon intention n'a point été d'en écrire l'histoire: cette noble tâche est au-dessus de mes forces; j'ai voulu seulement mettre Napoléon en scène, et opposer ses paroles, ses actions et la vérité, aux assertions erronées de quelques historiens, aux mensonges de l'esprit de parti et aux outrages de ces écrivains de circonstance habitués à insulter, dans le malheur, ceux qu'ils ont honorés dans la prospérité. Jusqu'alors, on n'avait pu s'accorder sur les motifs et les circonstances qui avaient déterminé l'Empereur à quitter l'île d'Elbe. Quelques personnes supposaient qu'il avait agi de son propre mouvement; d'autres, qu'il avait conspiré avec ses partisans la perte des Bourbons. Ces deux suppositions étaient également fausses. On apprendra avec surprise, avec admiration peut- être, que cette étonnante révolution fut l'ouvrage inoui de deux hommes et de quelques mots. La relation du colonel Z***, déjà si précieuse par les révélations qu'elle renferme, nous paraît devoir fixer sous d'autres rapports l'attention du lecteur. En l'étudiant soigneusement, on y découvre le type des défauts, des qualités, des passions, qui, confondus ensemble, forment le caractère, si plein de contrastes, de l'incompréhensible Napoléon. On l'aperçoit tour-à-tour défiant et expansif, ardent et réservé, entreprenant et irrésolu, vindicatif et généreux, libéral et monarchique. Mais on voit dominer par-dessus tout, cette activité, cette force, cette chaleur d'âme, ces inspirations brillantes et ces déterminations soudaines qui n'appartiennent qu'aux hommes extraordinaires, qu'aux hommes de génie.
Autorenporträt
Déjà, à 16 ans, il se présente comme chef de bataillon de la Garde nationale et fait feu, le 5 octobre 1795, avec les insurgés parisiens, contre la Convention nationale. Envoyé en captivité, compte tenu de son jeune âge, il fut gracié. Le ministre Fermont le prit alors auprès de lui et lui donna des notions approfondies de gestion financière. Ainsi, il put être engagé comme auditeur au Conseil d¿État dans le domaine de la gestion. Il fut plus tard sous-préfet de Château-Salins (Meurthe), où il se distingua par son habileté, mais aussi par sa grande bonté et Napoléon lui confia diverses missions. Nommé ensuite sous-préfet de Reims en 1814, lors de l'invasion, il combattit les Alliés avec vaillance et détermination tout au long de la campagne de France. Pendant la Restauration, il alla en Italie préparer les Cent jours et alla à l'Ile d'Elbe. Napoléon, de retour en France, l¿engagea comme secrétaire particulier et il alla en tant que tel, accomplir des missions délicates, notamment à Bâle et auprès de l¿empereur d¿Autriche. Il participa à la campagne de Belgique et après Waterloo, devant s¿expatrier, il se rendit à Londres. Rentré en France vers 1823 il devint directeur d'une des premières compagnie d'assurances, la Royale Incendie puis la Royale Vie. Il ne fut réintégré au Conseil d¿État qüaprès la révolution de Juillet 1830. Élu député de la Meurthe en 1834, il décéda l¿année suivante, le 28 septembre 1835. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (36e division).