L'empereur reçut, à la même époque (1er mai), une nouvelle preuve du peu de confiance que méritent les hommes, et de l'horrible facilité avec laquelle ils sacrifient leurs devoirs et leurs sentimens aux calculs de leur cupidité ou de leur ambition. De tous les ministres de Napoléon, le duc d'Otrante fut celui qui, lors de son retour, lui prodigua le plus de protestations de dévouement et de fidélité. «Et cette fidélité, s'il eût pu en douter, se serait trouvée garantie par le mandat sous lequel il gémissait (M. Fouché) au moment où le retour de Napoléon vint lui rendre la liberté et peut-être…mehr
L'empereur reçut, à la même époque (1er mai), une nouvelle preuve du peu de confiance que méritent les hommes, et de l'horrible facilité avec laquelle ils sacrifient leurs devoirs et leurs sentimens aux calculs de leur cupidité ou de leur ambition. De tous les ministres de Napoléon, le duc d'Otrante fut celui qui, lors de son retour, lui prodigua le plus de protestations de dévouement et de fidélité. «Et cette fidélité, s'il eût pu en douter, se serait trouvée garantie par le mandat sous lequel il gémissait (M. Fouché) au moment où le retour de Napoléon vint lui rendre la liberté et peut-être la vie». Cependant, quel ne fut point l'étonnement de l'Empereur, lorsque le duc de Vicence vint lui apprendre qu'un agent secret de M. de Metternich était arrivé de Vienne à Paris, et paraissait avoir eu un entretien mystérieux avec M. Fouché! L'Empereur, sur-le-champ, ordonna à M. Réal, préfet de police, de se mettre à la recherche de cet émissaire; il fut arrêté, et déclara: qu'envoyé par une maison de banque de Vienne pour régler des comptes d'intérêts avec plusieurs banquiers de Paris, il avait été mandé par M. de Metternich, et que ce prince l'avait chargé d'une lettre pour le ministre de la police de France; qu'il ignorait le contenu de cette lettre; qu'il savait qu'elle était écrite entre lignes avec de l'encre sympathique, et que le prince lui avait remis une poudre pour faire ressortir les caractères occultes; que M. le baron de Werner, agent diplomatique, devait se trouver à Bâle le 1er mai, pour recevoir la réponse de M. le duc d'Otrante; qu'on lui avait donné un bordereau simulé qui devait servir de point de reconnaissance entre M. Werner et l'agent que pourrait envoyer le ministre français; enfin, qu'il avait remis la lettre et le bordereau au duc d'Otrante, qui lui avait dit de vaquer promptement à ses affaires, et de repartir pour Vienne le plus tôt possible.Hinweis: Dieser Artikel kann nur an eine deutsche Lieferadresse ausgeliefert werden.
Déjà, à 16 ans, il se présente comme chef de bataillon de la Garde nationale et fait feu, le 5 octobre 1795, avec les insurgés parisiens, contre la Convention nationale. Envoyé en captivité, compte tenu de son jeune âge, il fut gracié. Le ministre Fermont le prit alors auprès de lui et lui donna des notions approfondies de gestion financière. Ainsi, il put être engagé comme auditeur au Conseil d¿État dans le domaine de la gestion. Il fut plus tard sous-préfet de Château-Salins (Meurthe), où il se distingua par son habileté, mais aussi par sa grande bonté et Napoléon lui confia diverses missions. Nommé ensuite sous-préfet de Reims en 1814, lors de l'invasion, il combattit les Alliés avec vaillance et détermination tout au long de la campagne de France. Pendant la Restauration, il alla en Italie préparer les Cent jours et alla à l'Ile d'Elbe. Napoléon, de retour en France, l¿engagea comme secrétaire particulier et il alla en tant que tel, accomplir des missions délicates, notamment à Bâle et auprès de l¿empereur d¿Autriche. Il participa à la campagne de Belgique et après Waterloo, devant s¿expatrier, il se rendit à Londres. Rentré en France vers 1823 il devint directeur d'une des premières compagnie d'assurances, la Royale Incendie puis la Royale Vie. Il ne fut réintégré au Conseil d¿État qüaprès la révolution de Juillet 1830. Élu député de la Meurthe en 1834, il décéda l¿année suivante, le 28 septembre 1835. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (36e division).
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