L'auteure propose deux mesures essentiellement pour combattre efficacement la sous scolarisation et le décrochage solaire des jeunes filles au Cameroun. En effet, dans ce pays, 82% de la population rurale est non scolarisée. C'est pourquoi en 2000, il adhère au programme d'Éducation Pour Tous (EPT) qui veut entre autres améliorer le niveau d'alphabétisation. On a alors assisté à la création des centres d'alphabétisation qui ont permis de récupérer des jeunes filles sous scolarisées ou en décrochage scolaire. Ils sont aussi comme l'a si bien relevé Miraille Mawa, un moyen de leur formation aux petits métiers voire de leur autonomisation. Au-delà de ces différentes fonctions, la mise en place de ces structures constitue une preuve de l'échec scolaire au Cameroun. C'est la raison pour laquelle l'auteure suggère l'adoption d'une subvention spéciale visant à assurer l'éducation de la jeune fille et la mise sur pied d'un système de travail apte à assurer son insertion professionnelle.