C'est une étude transversale, descriptive analytique et multicentrique. Elle s'est déroulée du 1er novembre 2017 au 21 Mai 2018, et a cherché à inclure les neurologues diplômés dans toute la Tunisie. Nous avons reçu 64 réponses. Selon les neurologues interrogés, plusieurs lacunes on été soulignées. Certaines étaient d'ordre pratique par un manque quantitatif et qualitatif en stages. Certains neurologues ont exigé un stage obligatoire en neurologie pour tous les étudiants en médecine de famille. Dans la maladie d'Alzheimer, la maladie de parkinson, la myasthénie et le syndrome de Guillain barrée, le rôle du médecin généraliste se limite à la recherche diagnostique et l'orientation vers le neurologue. L'épilepsie reste un sujet de controverse dans sa prise en charge et son suivi. Si tous les neurologues pensent que le médecin de famille doit être capable de porter le diagnostic d'une crise épileptique, éliminer d'autres diagnostics différentiels, ils n'étaient pas en faveur de lui accorder la prescription de traitement antiépileptique qui doit rester l'affaire de neurologue.