La prévalence contraceptive est restée faible (30,8 % en milieu urbain, contre 10,8 % en milieu rural en 2015) malgré les multiples efforts consentis par le gouvernement du Burkina Faso et ses partenaires au développement pour améliorer l'accessibilité de la contraception. Le constat actuel montre que le DIU reste la méthode contraceptive la moins utilisée parmi les méthodes modernes de contraception 2010 selon l'EDS. La présente étude qui porte sur les contraintes au recours du dispositif intra-utérin dans les sites couverts par l'ONG Marie Stopes Burkina Faso (MS BF) de la région du Centre a pour objectif général d'analyser les facteurs sociaux qui constituent des contraintes à l'accès au DIU dans lesdits sites. Les résultats montrent que plusieurs contraintes sociales sont à l'origine du faible accès au DIU. Hormis la méfiance des populations sur la contraception moderne en général, l'utilisation du DIU reste confrontée entre autres, aux croyances religieuses et coutumières, aux idées reçues sur les effets secondaires de la méthode, à la perception des hommes et à la faible qualité des relations entre le personnel de santé et les utilisateurs de services de santé.