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Mémoire pour le Diplôme Intermédiaire de l'année 2013 dans le domaine Droit - Droit public / Droit constitutionnel / Droits fondamentaux , note: 16, , langue: Français, résumé: L'exception démocratique sénégalaise est à relativiser. Certes, il n'y a jamais eu de rupture anticonstitutionnelle mais il y a plusieurs « secousses » antidémocratiques. Ces dernières se manifestent par une instabilité constitutionnelle, une banalisation des institutions et des restrictions à l'exercice de certaines libertés publiques.Cette situation est le plus souvent due à la prédominance de l'institution…mehr

Produktbeschreibung
Mémoire pour le Diplôme Intermédiaire de l'année 2013 dans le domaine Droit - Droit public / Droit constitutionnel / Droits fondamentaux , note: 16, , langue: Français, résumé: L'exception démocratique sénégalaise est à relativiser. Certes, il n'y a jamais eu de rupture anticonstitutionnelle mais il y a plusieurs « secousses » antidémocratiques. Ces dernières se manifestent par une instabilité constitutionnelle, une banalisation des institutions et des restrictions à l'exercice de certaines libertés publiques.Cette situation est le plus souvent due à la prédominance de l'institution présidentielle, le manque d'autorité du Parlement et l'existence de réelles entraves à l'indépendance du pouvoir judiciaire. En somme, le Président de la République est dans la pratique le véritable détenteur du pouvoir politique.Toutefois, le système politique sénégalais s'enrichit par l'action et l'influence de forces sociales et politiques. Il s'agit des contre-pouvoirs externes à l'Etat.Ces contre-pouvoirs extérieurs à l'appareil d'Etat sont à notre sens les véritables contre-pouvoirs car ils ont toute l'indépendance nécessaire par rapport au pouvoir politique.La séparation des pouvoirs, principe d'organisation du régime politique sénégalais crée des contre-pouvoirs. Mais il s'agit d'une division des missions au sein du pouvoir politique pour empêcher tout absolutisme.Cependant, ces contre-pouvoirs externes sont faibles car malgré leur activité.Cette action peu efficace est due à leurs modes de fonctionnement et aux abus dont ils sont à l'origine.L'équilibre démocratique dépendant en grande partie d'une action efficace des contre-pouvoirs, il est nécessaire de renforcer leur action. Ce qui fait que ce travail de réflexion va au-delà d'une étude sur l'action des contre-pouvoirs et s'inscrit dans une logique contributive à travers des perspectives de réformes proposées.
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Autorenporträt
Le docteur Oumar SOW est un jeune chercheur qui intervient comme chargé de cours à l¿Université Gaston Berger de Saint-Louis et de travaux dirigés à l¿Institut Supérieur de Droit de Dakar. Il est aussi associé à des centres de recherches au Sénégal.Ses domaines de recherches sont les institutions politiques,le droit comparé, le droit à l¿image,etc. après un baccalauréat en série littéraire avec la mention assez-bien, Oumar Sow s'inscrit à l'UFR des sciences juridiques et politiques de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il obtiendra à la fin de ses études à Saint-Louis, un diplôme d'études approfondies en droit de la décentralisation et gestion des collectivités locales. Ce diplôme lui permet d'entamer sa carrière de consultant en management des collectivités locales. Mais pour achever ses études juridiques, il s'inscrit dans la plus grande université du Sénégal, l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il passe trois ans à l'école doctorale des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, il obtient un doctorat en droit public avec la mention très honorable avec les félicitations du jury.