Après la mort du Président Ahmed Sekou Touré, le 26/03/1986 aux USA, les ennemis de l'Afrique ont cru à l'opportunité de jouer leur tour de vengeance sur la Guinée: gabegie politique et financière, tentatives de négation et de profanation des acquis du PDG, esprit d'ethnocentrisme, exacerbation des contradictions sociales. Aujourd'hui, plus de 60 ans après l'indépendance, le pays est confronté moins à des troubles véritablement politiques qu'ethnocentriques et intercommunautaires. Des tentacules de structures médiatiques revanchardes ravivent ce débat. Mais le peuple de Guinée est assis sur du roc. L'esprit de Sekou Touré veille, donnant à chacun une part équitable. Aucune ethnie n'a réalisé et ne réalisera seule le destin de la Guinée. Que le cynisme récidive à l'instant ou à quelque moment de sa convenance, le Peuple de septembre symbolisera le destin de l'homme africain. La souveraineté qui a inscrit la nationalité dans notre Âme n'est susceptible ni de partage ni de plus ou de moins.Il ne s'agit pas de s'obstiner dans la confusion pour se consacrer aux événements vulgaires de caractère public, mais de réétudier l'histoire et de condamner ce qui a donné naissance à la torture.