Cette étude évalue le cadre juridique régissant la gestion des terrains urbains du point de vue de la bonne gouvernance, dans le cas de certaines villes éthiopiennes. Pour atteindre ces objectifs, une recherche descriptive avec des méthodes de recherche qualitatives et quantitatives a été utilisée. Des questionnaires, des entretiens, des groupes de discussion et des données secondaires ont été utilisés pour collecter les données et les analyser de manière descriptive. Les résultats de ces études ont révélé que les droits fonciers urbains n'étaient pas légalement reconnus et protégés dans la pratique, car il n'existait pas de cadre juridique définissant la culture de la communauté autochtone en relation avec les droits fonciers urbains. Les terrains non définis à usage public n'encouragent pas les propriétaires fonciers à utiliser leurs terrains urbains de manière efficace puisque la plupart des terrains publics peuvent être transférés pour un usage privé non défini. L'application des droits par la régularisation des terres urbaines était inabordable en raison des problèmes d'identification des preuves informelles ou non documentées dans les zones urbaines fortement sujettes à la corruption des animaux. Les mécanismes utilisés par les institutions pour mettre fin aux implantations illégales par des mesures coercitives en démolissant violemment les bâtiments illégaux dans les villes conduisaient à une crise socio-économique.