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Ce travail essaie d'étudier tout d'abord, les raisons qui expliquent le fait que certaines PME développent des relations avec une seule banque alors que d'autres développent des relations avec plusieurs banques. Il tente ensuite de voir si la multiplication du nombre de banques d'une entreprise ou sa réduction est la stratégie optimale devant les PME pour obtenir de meilleures conditions de crédit. Nous avons développé des hypothèses qui ont été testées sur un échantillon de 40 PME tunisiennes. Plusieurs résultats sont obtenus. Primo, le nombre de banques d'une entreprise augmente avec sa…mehr

Produktbeschreibung
Ce travail essaie d'étudier tout d'abord, les raisons qui expliquent le fait que certaines PME développent des relations avec une seule banque alors que d'autres développent des relations avec plusieurs banques. Il tente ensuite de voir si la multiplication du nombre de banques d'une entreprise ou sa réduction est la stratégie optimale devant les PME pour obtenir de meilleures conditions de crédit. Nous avons développé des hypothèses qui ont été testées sur un échantillon de 40 PME tunisiennes. Plusieurs résultats sont obtenus. Primo, le nombre de banques d'une entreprise augmente avec sa transparence, mesurée par la taille de l'entreprise et son appartenance à un groupe. Secundo, le risque de l'entreprise est un facteur de réduction du nombre de ses banques. Tertio, la multiplication du nombre de banques d'une entreprise réduit son exposition au rationnement de crédit mais s'accompagne par une augmentation de la valeur des garanties données en contrepartie. Enfin, la stratégie de multiplication du nombre de banquesn'influe pas sur les taux d'intérêts payés par l'entreprise.
Autorenporträt
Doctorant chercheur en science économique à la faculté des sciences économique et de gestion de Sfax avec un mastère professionnelle en ingénierie des affaires et membre en laboratoire de recherche à l'UDEM.