Cet ouvrage se veut une contribution à l'étude d'un équipement à l'histoire peu connue et à l'empreinte urbaine importante. Les fondouks, ou ce que nous appelons plus communément caravansérails d'Afrique du Nord, sont les témoins oubliés d'une tradition d'accueil et d'échanges entre contrées et cultures fort différentes. Ces édifices aujourd'hui délaissés nous renseignent, de part leur localisation dans la médina et la typologie architecturale adoptée, sur les contextes politiques, économiques et sociaux étant à l'origine de leur apparition et du choix de leur emplacement dans les différentes parties de la ville. Partant du cas de la médina de Tunis, nous proposons une lecture synthétique permettant de restituer leur nomenclature en types et en familles ainsi que d'évoquer les problématiques contemporaines de leur conservation et de leur réaffectation fonctionnelle.