L'apatridie peut survenir pour diverses raisons. Cela peut avoir des conséquences négatives sur les personnes, les empêchant de vivre et de réaliser leurs droits en tant que personnes. Notre étude se propose d'appréhender le phénomène de l'apatridie, problème à travers le thème " Les groupes de personnes exposées aux risques d'apatridie : cas des migrants voltaïques de l'ex Haute Côte d'Ivoire installés dans le département de Bouaflé ". En effet, les populations voltaïques, de la Haute Côte d'Ivoire, vont migrer vers la moyenne et la Basse Côte d'Ivoire, notamment dans la zone de Bouaflé. L'histoire de ce mouvement migratoire et le contexte géographique indiquent que ces personnes ont été déplacées et installées dans le même territoire. Cependant, considérées comme des immigrées, elles sont soumises aux procédures de naturalisation, après l'accession de la Côte d'Ivoire à l'indépendance, en 1960. Les voltaïques, installés depuis 1932 dans les départements de Bouaflé et de Zuénoula, bénéficient du décret collectif n°95-815 du 26 septembre 1995 relatif à leur naturalisation. Mais, pourront-ils jouir des droits liés à la nationalité ivoirienne ?