Il s'agit d'une étude réalisée sur 8094 ECBU et qui avait pour but d'étudier l'épidémiologie bactérienne des infections urinaires à Nouakchott. Dans cette étude la prévalence globale de ces infections était de 22,73%, avec une prédominance féminine. Les patients hospitalisés avaient une prévalence plus élevée que celle des consultants externes. La grossesse, le diabète et le sondage urinaire étaient des facteurs favorisants. E. coli était le germe le plus fréquent chez les patients externes(57, 45%), suivi de K.pneuminiae(21,95%)et de P. mirabilis(5,41%). Chez les patients hospitalisés, E. coli était aussi la plus dominante (44.62%) suivi de K. pneumoniae(27,18%) et de P. aeruginosa(3,59%). La sensibilité aux antibiotiques usuels (excepté les nitrofuranes et la fosfomycines), était plus faible dans notre série que dans la plupart des études ; aussi bien chez les souches communautaires que chez celles d'origine hospitalière.