Quelles sont les raisons qui poussent les institutions européennes à faire écrire leur histoire ? Cet ouvrage rassemble pour la première fois tous les auteurs de ces histoires institutionnelles ainsi que leurs commanditaires. Prenant pour objet les enjeux de mémoire au sein des institutions européennes, il met au centre de l'analyse la pratique encore peu interrogée de l'autohistoire ou de la rétrospection institutionnelle. Au-delà du débat sur une forme d'historiographie officielle, les contributions entendent comprendre, dans une perspective comparative avec d'autres champs historiques, ce que signifie écrire l'histoire d'institutions pour elles-mêmes. En revenant sur les conditions méthodologiques de réalisation et, en particulier, sur le dialogue entre archives orales et écrites, elles révèlent une pluralité de pratiques et de rapports à l'histoire. Cette situation apparaît ainsi singulière si on la compare à l'histoire de l'État en France.
Issu de la journée d'études du Pôle européen d'administration publique (PEAP) de Strasbourg, tenue le 18 avril 2011 à l'occasion du 60 e anniversaire du traité de Paris (18 avril 1951), cet ouvrage propose, enfin, de faire dialoguer histoire et prospective, en s'interrogeant sur l'avenir des institutions européennes et sur la postérité du traité les fondant.
Issu de la journée d'études du Pôle européen d'administration publique (PEAP) de Strasbourg, tenue le 18 avril 2011 à l'occasion du 60 e anniversaire du traité de Paris (18 avril 1951), cet ouvrage propose, enfin, de faire dialoguer histoire et prospective, en s'interrogeant sur l'avenir des institutions européennes et sur la postérité du traité les fondant.