La nouvelle classification de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été publiée en 2017 apportant plusieurs changements. Le plus important est la ré-instauration d'une classification propre aux kystes odontogéniques, délaissée en 2005.Le but de cet ouvrage était de reclasser 95 kystes odontogéniques selon la nouvelle classification de l'OMS 2017.La moyenne d'âge des patients était de 38,2 ans, le sex-ratio H/F=3,75. La localisation mandibulaire était la plus importante (58% des cas). La symptomatologie d'appel était pauvre dans 81% et l'examen clinique trouvait une dent nécrosée dans 51% des cas. Les kystes se présentaient sous forme d'images radio-claires dans 92% des cas. Les kystes les plus fréquents après relecture étaient : Les kystes radiculaires (51%), les kystes inflammatoires collatéraux (19%) et les kystes dentigères (6%). Après relecture des lames selon la nouvelle classification de 2017, 42% des diagnostics histologiques ont été redressés.Le pathologiste doit disposer de tous les renseignements clinico-radiologiques afin de pouvoir classer les kystes odontogéniques convenablement selon la dernière classification de l'OMS 2017.