La Province du Kasaï Oriental semble être d'une manière générale confrontée à la récurrence de la pauvreté multiforme et multisectorielle qui affecte même le monde du Travail au point que les firmes multinationales y sont appelées à jouer un rôle non-négligeable dans le processus de la résorption du chômage. Mais dialectiquement, en dépit d'énormes et élogieux services qu'elles sont censées rendre à la Province, ces firmes offrent une autre scène qui, au lieu de consolider normalement le marché local de l'emploi, évolue a contrario avec la législation en vigueur avec tous les risques possibles de compromettre le développement social dans ce domaine. Nous sommes arrivés au résultat tel que l'impact d'Airtel, Orange et Vodacom sur le marché de l'emploi est insignifiant et dérisoire lorsque nous comparons leurs performances respectives durant les cinq dernières années et le nombre d'emplois réguliers et permanents qu'elles offrent chacune face à la grande armée de demandeurs d'emploi que regorge la ville de Mbuji-Mayi. La praxis de ces trois firmes est, compte tenu de la réalité sur terrain, réfractaire au développement social tant elle cautionne la morbidité des conditions de travail