S'intéresser au mythe, tenir à exprimer par des symboles, structurer un texte par une tension oppositionnelle, c'est ce que Camus entretient avec cet imaginaire collectif pour en restituer un nouvel humanisme. La raison de ce choix vient de l'air de son temps, de ce siècle du mal. Les thèmes qu'il aborde semblent se rapporter à ce problème du mal à l'essence parfaitement mythique. Besoin d'une explication raisonnable, volonté du bonheur, quête de l'immortalité restent parmi les plus descriptives pour relater la condition humaine dans ce qu'elle a de mythique. Donc, Camus est préoccupé par un désir éperdu de vivre, signe d'amour et d'harmonie universels, et un acharnement pour le sang de l'homme, signe de rupture totale, du malheur et de la déception de ce dernier. Une éthique de la quantité donc bien définie et tant prônee dans Le Mythe de Sisyphe et une éthique la qualité dans L'Homme révolté... Et enfin un parfait décalage entre l'absurde et la révolte à l'instar d'un Prométhéeou d'un Sisyphe...De plus, un côté mythique de qui devient notamment nuancé dans ce qu'elle se réfère au tragique de la condition humaine...
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