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Avant 2005, Madagascar était dans une situation de crise foncière profonde, les services fonciers, appelés communément domaines et topo, n'arrivaient plus à traiter les demandes de régularisation qui se sont accumulées depuis des années. Dans la Commune rurale de Miadanandriana, les procédures d'immatriculations collectives ou " cadastres indigènes " initiées par l'administration coloniale dans les années 30 n'ont connu aucune mise à jour jusqu'à présent. Par ailleurs, les attributions de ce guichet foncier sont limitées. D'une part, l'Etat n'a doté la Commune de Miadanandriana que d'une…mehr

Produktbeschreibung
Avant 2005, Madagascar était dans une situation de crise foncière profonde, les services fonciers, appelés communément domaines et topo, n'arrivaient plus à traiter les demandes de régularisation qui se sont accumulées depuis des années. Dans la Commune rurale de Miadanandriana, les procédures d'immatriculations collectives ou " cadastres indigènes " initiées par l'administration coloniale dans les années 30 n'ont connu aucune mise à jour jusqu'à présent. Par ailleurs, les attributions de ce guichet foncier sont limitées. D'une part, l'Etat n'a doté la Commune de Miadanandriana que d'une infime partie des propriétés privées non-titrées pour être gérées par le guichet foncier, d'autre part, ce dernier n'est habilité qu'à travailler sur les terrains privées non-titrées excluant d'emblée le cas des terrains cadastrés. Ce travail met, ainsi, en évidence un aspect des difficultés de la sécurisation foncière à Madagascar, considérée comme un pilier du développement du pays.
Autorenporträt
Zo Nandrianina Ralijaona est titulaire d'un Diplôme d'Études Approfondies, Université d¿Antananarivo, Faculté des Lettres et Sciences humaines, Département de géographie.