La poésie est à la société ce que la sève est à l'arbre. Ainsi, ce recueil de poèmes constitue à la fois une arme et un antidote que le poète offre à l'Afrique et au reste du monde pour juguler les vices qui plongent l'humanité dans la géhenne en ce troisième millénaire. Avec un style sobre et un ton satirique voire pathétique, Kahlom tire, au moyen de ses vers bien aiguisés, sur la boulimie du pouvoir, la crucifixion de la jeunesse, le bien mal acquis, le racisme ou le tribalisme, la diabolisation de la religion ... Néanmoins, les tirs de l'auteur ne sont ni haineux ni sanglants, mais ils sont salvateurs, protecteurs et réconciliateurs ou pacifiques.