L'ouvrage a pour ambition d'étudier les aspects négligés jusqu'ici dans l'oeuvre de Gottsched. En effet, les publications plus légères, ses poèmes en particulier, réduits à de simples écrits de circonstances ne sont pas sans intérêt et offrent un modèle qui, en réaction contre le maniérisme, valorise la sincérité du poète. Fidèles témoignages autobiographiques, ces oeuvres moins connues permettent de corriger la vision traditionnellement basée sur le rationalisme de Gottsched et proposée par la plupart des critiques.
Afin de changer la perspective, nous avons également choisi un nouvel angle de vue: Eros. Gottsched n'est-il point tout simplement un produit de ce siècle dont la raison fut à la fois galante et libertine? E. Wolff voit en lui un être lubrique, Reichelt en fait un héros de vertu. Or Gottsched n'est en rien exceptionnel, ni par sa vertu, ou par ses vices, ni par son conservatisme religieux, ou encore par un rationalisme destructeur. Le portrait que cet ouvrage présente sans prétendre bouleverser l'image que nous avons de Gottsched, apporte des correctifs importants. Il désire surtout assouplir et humaniser l'image souvent trop rigide que nous avons d'un auteur mal aimé.
Il faut enfin revoir la théorie esthétique de l'auteur pour y ajouter la notion de sublime . Car, avec le sublime, la raison s'allie au coeur et à la sensibilité, une sensibilité qu'on dénie trop souvent à Gottsched.
Afin de changer la perspective, nous avons également choisi un nouvel angle de vue: Eros. Gottsched n'est-il point tout simplement un produit de ce siècle dont la raison fut à la fois galante et libertine? E. Wolff voit en lui un être lubrique, Reichelt en fait un héros de vertu. Or Gottsched n'est en rien exceptionnel, ni par sa vertu, ou par ses vices, ni par son conservatisme religieux, ou encore par un rationalisme destructeur. Le portrait que cet ouvrage présente sans prétendre bouleverser l'image que nous avons de Gottsched, apporte des correctifs importants. Il désire surtout assouplir et humaniser l'image souvent trop rigide que nous avons d'un auteur mal aimé.
Il faut enfin revoir la théorie esthétique de l'auteur pour y ajouter la notion de sublime . Car, avec le sublime, la raison s'allie au coeur et à la sensibilité, une sensibilité qu'on dénie trop souvent à Gottsched.