La fin de la seconde moitié du 20ème siècle, a été marquée par une croissance sans précédent de la périphérie des villes, suite à la déconcentration de ces dernières. Dès lors de nombreuses communes qui étaient rurales, sont devenues périurbaines de ces grandes agglomérations, voire en sont devenues parties intégrantes. Parallèlement, les espaces ruraux les plus éloignés de ces pôles économiques ont eu tendance à se désertifier. C'est dans ce contexte que les premiers Parcs Naturels Régionaux ont vu le jour, territoires à l'équilibre fragile, au patrimoine naturel et culturel riche et menacé, faisant l'objet d'un projet de développement fondé sur la préservation et la valorisation du patrimoine. Après la présentation de la dynamique de la population de ces parcs, tant au niveau global que local, la présente étude tente d'apprécier, avec le regard du démographe, leur capacité à atteindre les principaux objectifs que leur a fixé le législateur, c'est-à-dire la préservation du patrimoine naturel, la transmission du patrimoine culturel, et le développement économique.