S'il est des choses qu'on aimerait les voir décrire le monde, l'écriture ne saurait être détachée des autres éléments, ni n'aurait des ans pour en parler. Arrivé sur les chevelures d'un siècle où le temps se porte mal an, le monde se promène par les peaux des douleurs, car il meurt aigri de n'avoir pas gouté aux étincelles astrales du temps. Dès le début nous découvrons les vers pleurants décrire la situation guerre sanitaire qui s'enveloppe sur la respiration de l'univers. Outre la question de ces douleurs, d'autres thèmes phares scintillent encore. Au delà des souffrances et silences de la fête orpheline, le livre analyse l'intégration du sahelien au sein de la société camerounaise ainsi que l'ingratitude manifestée à son égard. Mais faut-il alors panser ces douleurs et apaiser nos coeurs ? Le livre au plume enrichissante, invite les jours à refaire surface des heures sempiternelles au profit des nuits décontenancées ,par des vers qui coulent sur l'harmonie, l'unité, fraternité, solidarité et paix. Le ciel, mur des regards salvateurs, reste meilleur dans toutes les descriptions du livre.