En Algérie, du pétrole et du gaz il y'en aura encore pour de nombreuses années, même en suivant les scénarios les plus pessimistes. Cependant, l'Algérie est le pays de l'OPEP qui détient le plus faible taux de production et de réserves. De plus l'augmentation des besoins énergétiques internes fait que le pays ne pourra pas exporter dans un proche avenir des quantités importantes de pétrole. L'Algérie prévoit d'augmenter significativement sa capacité de production de pétrole et de gaz. Pour le premier, elle vise un niveau de production de 2 millions de barils/jour en 2010. Quant au second, elle ambitionne de produire 85 milliards de m3 de gaz à l'horizon 2010. Elle se trouve aussi contrainte de maintenir un niveau d'exportation assez élevé eu égard à ses engagements internationaux et aux besoins de financement de l'économie nationale. L'arbitrage entre l'offre destinée à l'exportation et celle destinée au marché interne, à moyen et long terme, devrait donc s'effectuer sur la base des réserves d'hydrocarbures prouvées et non pas sur le potentiel.